Carnaval historique La Borne et alentours
Mardi gras à La Borne: Le repas de Carnaval, Le bal masqué,
Témoignage Hélène Bedu
"Le soir, on mangeait: Potage ou pot au feu, puis lapin au sang ou rôti de veau puis salade de pissenlits et enfin pruneaux au vin. Le bal était déguisé. Les jeunes avaient des masques qu’ils venaient se faire peindre en bleu, rouge ou jaune chez mon père (le Charron Auguste Bedu) qui utilisait ces couleurs sur ses fabrications. La Rose Ganouillat de la Borne d’en bas, fournissait les déguisements aux jeunes qui allaient au bal chez Rabouin , que l’on appelait « Clinchette » car il avait la tête qui clinchait (penchait). Rose Ganouillat était la mère de Chenu dit aussi « l’caporal » qui jouait de la clarinette avec Cyprien Rabouin au violon".
Témoignage d’Ivonne Rabouin la fille de cyprien Rabouin en 1999:
Pour mardi gras, les gens faisaient un bon repas le soir et sur le coup de 9 heures ils venaient danser...C’était bondé….Un jour il est venu des vieux déguisés en mariés avec toute la noce derrière...L’année d’après ils avaient un bébé... »
Cyprien Rabouin (1878-1955) tenait « le tabac » depuis 1907, étant musicien, c’est lui qui avait fait ajouter la salle de bal au café. Il y avait bal en alternance une fois par semaine avec le café chez la « mée Brune » (Joséphine Bernon, épouse Denis Foucher),
Carnaval aux alentours
Neuilly en Sancerre: en 1949 Déambulation festive et musicale, masques, au dire des anciens, on « promenait les cocus dans une charrette »
Jars: Un Carnaval qui date de 1955, resté seul et unique …
Au dire des animateurs du service Régional de mise en ligne de documents vidéo locaux « CICLIC »: « Evènement unique lié au règlement d’un différend avec une autorité locale ».
On y voit une déambulation festive et musicale, un semblant d’effigie de Carnaval et le feu final, le tout dans une ambiance très joyeuse.